Face à l’absence de réponse du 1er ministre, la mobilisation doit monter d’un cran !
Lors de la réunion avec le Premier ministre obtenue suite à l’ultimatum lancé par l’intersyndicale à l’issue de la journée du 18 septembre, Sébastien Lecornu a choisi de ne rien répondre aux exigences exprimées massivement par la forte mobilisation du monde du travail.
Le Premier ministre refuse donc d’engager une politique de répartition des richesses à même de garantir le financement de la Sécurité sociale, de revenir sur tous les reculs infligés au droit à la retraite, d’augmenter les salaires et de créer des emplois…
L’objectif des 3000 suppressions de postes au budget 2026 et le non remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite ne sont pas aujourd’hui abandonnés. L’exigence impérative de dégel du point d’indice et de reconstruction des grilles des carrières de la Fonction publique ne reçoit aucune réponse, alors même que la crise d’attractivité des métiers met aujourd’hui les services publics en péril.
NOUS DEVONS DONC MONTER D’UN CRAN DANS LA MOBILISATION POUR INTENSIFIER LE RAPPORT DE FORCE ET OBTENIR DES RÉPONSES À NOS JUSTES ET LÉGITIMES REVENDICATIONS !
NOUS VOULONS :
des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services publics et des politiques publiques ;
des mesures pour lutter contre la précarité, pour gagner l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et pour renforcer la solidarité ;
des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation
de la France et des mesures contre les licenciements ;
la justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, contraignent le versement des dividendes et conditionnent fortement les aides aux entreprises ;
une protection sociale de haut niveau et l’abrogation de la réforme des retraites de 2023.

Après le 10 et le 18 septembre, le 2 octobre, journée de grève et de manifestation à l’appel de la FSU, CFDT, CGT, CGT-FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, et SOLIDAIRES.